Haruki Murakami, La Passage de la nuit

Publié le par Grazyel

passage-nuit-d039haruki-murakami-L-1.jpegBientôt la rentrée à la fac et comme par hasard, c'est maintenant que j'ai de nouveau envie de lire. J'ai terminé de lire Le Passage de la nuit le jour où j'ai eu le plaisir de rencontrer en vrai de vrai Matilda sur Paris, j'en profite donc pour la remercier et lui dire que ce serait génial de se revoir dans l'année =P, voilà !

 

Résumé : Dans un bar, Mari est plongée dans un livre. Elle boit du thé, fume cigarette sur cigarette. Surgit alors un musicien qui la reconnaît. Au même moment, dans une chambre, Eri, la soeur de Mari, dort à poings fermés, sans savoir que quelqu'un (ou quelque chose) l'observe. Autour des deux soeurs vont défiler des personnages insolites : une prostituée blessée, une gérante de love hotel, un informaticien désabusé, une femme de chambre en fuite ...

 

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J’avais déjà lu un autre livre d’Haruki Murakami, mais par rapport à celui-là, je dirais que j’ai préféré lire Le Passage de la nuit. Déjà, l’ambiance est différente, ensuite, l’écriture est plus entraînante (sauf à certains endroits) et puis, surtout, il y a moins de mots crus liés à des choses sexuelles (baaaah, c’est dégoûtant !! xD).
Le Passage de la nuit nous projette (comme si nous étions une caméra) dans plusieurs histoires toujours liés aux personnages qui se croisent et se perdent en une seule nuit. Ainsi, on découvre la vie de deux sœurs (Eri et Mari), mais aussi celle d’un ami - ou plutôt une connaissance - des deux amis, d’une femme qui s’occupe d’un love hotel et d’un homme ayant agressé une prostituée. Tous ces personnages finissent par avoir un lien entre eux, sans même avoir besoin de se voir physiquement ou d’avoir conscience l’un de l’autre.
Les chapitres sont découpés par tranche d’horaires durant la nuit et pour tout dire, les scènes de sommeil d’Eri ne m’ont pas tellement intéressées. Ce qui lui arrive, même si ça devient compréhensible vers la fin, et bien, c’est plus ou moins long à lire, lourd et trop descriptif, pour pas grand-chose; à mon goût. Cependant, ce que vit Mari est très intéressant, c’est vraiment autour d’elle que se concentre l’action et en tant que personnage, elle est bien plus exploitée que sa sœur. Quant aux autres personnages (je ne me souviens plus des noms et le livres n’est pas à porté de ma main pour l’instant), et bien, ils sont pour la plupart attachants, ont tous une vie particulière. Même si Murakami décrit des gens qui, en sommes, n’ont rien de plus que le commun des mortels, et bien, ils sont agréables et reflète bien la réalité.
Bref, je tenterai de nouveau l’expérience Murakami, notamment avec Après le tremblement de terre que je lis actuellement (bientôt la fin, d’ailleurs).

 

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 Au Sud de la frontière, à l'ouest du soleil.

Publié dans Littérature japonaise

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M
<br /> Il est dans ma PAL celui-ci, j'ai hâte de m'y mettre. Les commentaires étaient assez mitigés jusqu'à présent mais ça me rassure qu'il t'ait plu !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Ce n'est pas génial au point d'y penser sans arrêt, mais ça se lit très bien, c'est assez court, et en plus, très poétique. C'est mon préféré de Murakami pour le moment, avec Après le<br /> tremblement de terre que j'ai terminé dans le train tout à l'heure ^^<br /> <br /> <br /> Par contre, soit zen en le lisant, parce qu'on y trouve pas vraiment d'émotions fortes ou violentes, c'est plutôt calme et habituel, avec quelques petites particularités malgré tout.<br /> <br /> <br /> <br />